Sous la Seine

A la demande du directeur de la photographie Nicolas Massart et pour le film Sous la Seine,
Softlights a dessiné et crée un ensemble de 3 pièces qui s’intègrent aux masque de plongeurs

 

une source lumineuse avec 3 températures de Kelvin (2700, 4000 et 6000K) qui permet de contrôler finement la lumière et gérée par notre contrôleur Casambi miniature et sa fonction stand alone
disposition utilisable sous l’eau jusqu’à 10m de profondeur
    Un autre enjeu pour le chef opérateur était une séquence éclairée uniquement avec une fusée de détresse.
    Nous l’avons crée –

    Nicolas Massart, AFC, revient sur les défis techniques du tournage de « Sous la Seine », de Xavier Gens

    EXTRAIT D’UN INTERVIEW AVEC NICOLAS MASSART PAR FRANCOIS REUMONT :

    sur les défis pour éclairer avec la flamme

    Pour les bougies, je n’avais pas vraiment d’autres options. Mais pour les lampes à pétrole je me suis mis à faire des recherches très concrètes. Surtout à cause de la séquence du bateau dans la tempête, pour laquelle on allait se retrouver avec une vingtaine de sources de ce type sur le décor… impossible pour des raisons de sécurité d’utiliser de vraies lampes remplies de liquide inflammable !
    La première idée a été d’utiliser de petites lampes halogènes qu’on pourrait dissimuler dans les accessoires, et dont la température de couleur me semblait la plus proche de celle de la flamme. Mais je me suis vite retrouvé confronté au manque de puissance par rapport à l’autonomie, sachant que ce type d’ampoules ne peut être alimenté de manière autonome sur plus d’une dizaine de minutes. Au-delà, il faut obligatoirement faire passer un fil d’alimentation dans le costume du comédien, et le raccorder un transformateur basse tension, ou un pack de batteries suffisamment conséquente. J’ai donc demandé à mon ami Henrik Moseid (Softlights) de mettre au point une sorte d’ampoule à LEDs spécialement étudiée pour imiter la lumière de la flamme, tout en conservant une autonomie réaliste en étant alimenté par une batterie de petite taille dissimulable dans une lampe tempête. Après plusieurs essais avec des LEDs données entre 1 800 et 2 200 K, on s’est aperçu que dans ces températures de couleur très basses, on perd beaucoup de nuances sur la peau des comédiens. Notamment quand on les compare avec une source incandescence (bougie ou lampe tungstène sur rhéostat). On a donc dû mettre au point un mélange assez pointu entre des éléments rouge profond, ambre, lime et blanc 2 200.

    LIRE L’INTERVIEW ENTIER DANS LA LETTRE DE L’ AFC: